-
-
AUTOUR DE LA MARCHE
LIBERTE D’AIMER, EGALITE DES DROITS, FRATERNITE SANS HOMOPHOBIE
Les statuts de la Lesbian Gay Pride Biarritz Impact ont été déposés officiellement le 18 mars 2002. Ses objectifs : « élaborer et organiser à Biarritz une marche annuelle de visibilité rassemblant des personnes lesbiennes et gaies, bisexuelles, transsexuelles, transgenres, leurs familles et leurs amis ; mais aussi » ; « lutter contre toute forme de discrimination et/ou d'exclusion liées aux moeurs, à l'orientation et à l'identité sexuelles… mais aussi s'investir dans la lutte contre le Sida et les M.S.T., et favoriser celle-ci par la prévention auprès des personnes lesbiennes et gaies, bisexuelles, transsexuelles, transgenres, prostituées et du public en général ;
C'est donc désormais cette structure qui organise jusqu’en 2010 la marche de Biarritz. Le slogan retenu cette année 2003 est celui proposé par la Coordination Interpride France dont fait partie la LGP Biarritz . La Coordination s’est réunie à Bordeaux en février 2002 et a décidé d’un mot d’ordre national: "Liberté d'aimer, Egalité des droits, Fraternité sans homophobie."
-
LA PRIDE 2002 EN IMAGES
-
EN UNE EN 2002
CHIRAC VERSUS JOSPIN
En avril 2002, alors que la campagne présidentielle touche à son terme, les candidats à l'Elysée Jacques Chirac, président sortant, et son Premier ministre socialiste, Lionel Jospin, se retrouvent en face à face dans les colonnes de Têtu pour un entretien exceptionnel.
Les deux hommes politiques y abordent de nombreux thèmes d'actualité mais refusent catégoriquement d'entendre parler d'adoption pour les couples homosexuels. Un décalage par rapport à l'évolution de la société. Mais le fait que les deux candidats acceptent de répondre à une interview dans un magazine gay, est le signe de la visibilité gagnée par la communauté LGBT+ les dernières années.
Têtu a été créé en 1995 par Didier Lestrade et Pascal Loubet avec le soutien financier de Pierre Bergé. Il prend le relais du magazine Le Gai Pied, disparu à l'automne 1992 (1979-1992), en devenant très rapidement le magazine de référence de la communauté . À son origine, Têtu s'est certes défini comme "le magazine des gays et des lesbiennes", mais son lectorat principalement masculin oriente le magazine vers des couvertures ne montrant quasiment que des garçons. Au printemps 2004, une nouvelle rubrique consacrée aux femmes apparaît : « Têtue » sous la forme d’une modeste section de quatre pages mais qui disparaît finalement début 2009.
-
EN FRANCE EN 2002
INQUIETUDE FACE A LA NOUVELLE ASSEMBLEE BLEU ANTI PACS
Après le cataclysme du 21 juin 2002 qui a vu le candidat d’extrême droite Jean Marie Le Pen qualifié pour le second tour des présidentielles, les LGBT sont comme bien d’autres descendus dans la rue. Le 5 mai 2002 Jacques Chriac l'emporte avec 82,21 % des suffrages, grâce au soutien massif de la gauche, qui applique le concept du front républicain face au candidat du Front national.
Les élections législatives de juin voient la droite rafler 399 sièges sur 577 et surtout l’élection de nombreux députés anti-Pacs… SOS Homophobie est la première à rappeler au nouveau Président de la République ses promesses nombreuses de l’interview de Têtu tout en constatant que « c’est avec beaucoup de circonspection que nous retrouverons aux affaires des responsables politiques qui, en 1999, dans l’hémicycle ou dans la rue , arboraient des tee-shirts anti-Pacs et proféraient des injures homophobes »
Les nouvelles de cet été ne rassurent guère : cédant aux pressions de députés ultracatholiques, la nouvelle ministre déléguée à la Parité et à l’Egalité exclut l’Association des parents et des futurs parents gay et lesbien du Conseil supérieur de l’information sexuelle…
-
EN KIOSQUE EN 2002
LES 20 ANS DE LESBIA MAGAZINE
L’histoire de ce magazine est liée à celle de l’hebdomadaire Gai Pied. C’est lors d'une fête de Gai Pied Hebdo en septembre 1982, au Cirque d'Hiver, qu’est diffusé Lesbia no 0. Il s’agit alors de quatre feuilles bleues ronéotées et agrafées créées par deux lesbiennes fréquentant les lieux commerciaux, avec pour objectif d’établir des contacts entre lesbiennes, donner des informations sur les initiatives et donner la parole aux lesbiennes. À la suite de la sortie de ce numéro 0 est décidé la création d’une association et le lancement d’ un véritable journal pour lesbiennes. Le magazine voit ainsi le jour officiellement en 1982 sous l’appellation de Lesbia.
En 1985, Lesbia sort dans les kiosques et maisons de la presse et prend son envol, devenant en 1989, Lesbia Magazine. En 2002 Lesbia fête alors ses 20 ans d’existence.
-
DANS LE MONDE EN 2002
ALLEMAGNE : LE BILAN VERTS/ SPD SEDUIT LES HOMOS
La majorité sortante composée des sociaux-démocrates Gerhard Schröder et des écologistes oschka Fischer se maintient à l’arraché au pouvoir. Ce 23 septembre l’Allemagne se réveille avec un Parlement plus vert et plus gay avec des députés ouvertement gay. La communauté LGBT a surtout retenu l’instauration en 2001 du partenariat enregistré porté par les activistes verts ; cette mesure va bien au-delà du Pacs en France avec la possibilité de prendre le nom du conjoint ou les obligations en cas de séparation. Dans le bilan encore la réhabilitation des victimes homosexuelles du nazisme ou l’abolition de l’interdiction faite aux gays d’exercer dans l’armée.
-
SUR NOS ECRANS EN 2002
BLEU BLANC ROSE
"L’homosexualité, ce douloureux problème "… C’était il y a trente ans, le titre d’une émission de Ménie Grégoire ! Mais que s’est-il passé depuis ces années soixante-dix qui ont vu la France se métamorphoser et le mouvement gay émerger ? Pour les gays et les lesbiennes, trente ans de combats, d’espoirs et de désespoirs, trente ans de fêtes, de souffrances et de deuils, de victoires et d’émancipation. Trente années révolutionnaires, roses et noires, sur lesquelles Yves Jeuland s’est penché, dans une démarche qui tient à la fois du documentariste, de l’historien et de l’ethnographe. Première partie : "Années rouges" (1971/1979) "Années roses" (1979/1984) Deuxième partie "Années noires" (1983/1991) "Années rainbow" (1992/2002)
-
LIVRE 2002
L’AMOUR QUI OSE DIRE NON NOM/ Dominique Fernandez
Si l'homosexualité est universelle, rares sont les pays et les époques où elle a été reconnue officiellement : presque toujours et partout, c'est à peine si on l'a tolérée. Souvent proscrite, quelque fois persécutée, elle n'a pu s'exprimer qu'avec certaines précautions et sous des formes peu voyantes.
Parcourant les siècles - de l'Antiquité à nos jours - et les civilisations - Grèce, Rome antique, Italie, Chine, Japon, France, Etats-Unis, etc -, Dominique Fernandez, avec passion, offre un éclairage étonnant sur plus de trois cent cinquante œuvres où l'amour, déjouant tous les interdits et empruntant la voie de la beauté, a osé dire son nom.
-
LE SON DE CETTE ANNEE LA