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  • AUTOUR DE LA MARCHE

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    UNE VIE SANS DISCRIMINATION ? VOUS COMMENCEZ QUAND ?

     Les organisateurs de la LGBP Biarritz  ont décidé pour cette 10ème édition  de rendre hommage  aux victimes d’homophobie mais aussi  aux acteurs engagés pour la combattre comme le militant Jean Le Bitoux, cofondateur de l’hebdo Gai Pied, investi dans la lutte contre le sida avec  AIDES,  créateur du  Mémorial de la déportation homosexuelle  et qui vient de disparaître. Derrière ce devoir de mémoire,  la volonté de poursuivre le combat pour l’égalité : lutte pour l’ouverture du mariage aux couples de même sexe, mais aussi pour l'adoption, le droit à la succession et  pour des lois européennes qui donnent les mêmes droits partout. Un autre type de discrimination est aussi  dénoncé  : la discrimination en matière de santé sexuelle qui impacte aussi les personnes LGBT. «Depuis dix ans, les campagnes de prévention sexuelle dans les écoles ont disparu» constate la LGP. Pourtant, en 2009, le Pays Basque a été la région d’Aquitaine la plus touchée par l'évolution des cas de séropositivité.

  • La PRIDE DANS LES MEDIAS 2010

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    La Gay Pride porte l'étendard contre la discrimination à Biarritz

    Le journal du Pays Basque - 08/06/2010

    Cyrielle BALERDI

    «Une vie sans discrimination ? Vous commencez quand ?» C'est sous ce slogan inspiré de la célèbre campagne de publicité anti-tabac des années 1990, qu'aura lieu la 10e Gay Pride dans les rues de Biarritz le 19 juin prochain.

    Malgré une année un peu difficile ponctuée par le départ de plusieurs éléments forts, la LGP Biarritz Impact a finalement réussi à organiser cette traditionnelle Marche des Fiertés lesbian-gay-bi-trans.

    Après un pique-nique solidaire contre l'homophobie prévu pour 13 heures sur l'esplanade du Phare, avec Dj et buvettes, le cortège entamera sa ronde à 16 h 30. Six chars défileront ainsi jusqu'à la place Clémenceau, en passant par l'esplanade du Casino, de Ste Eugénie et en remontant à contre sens la rue Mazzagran, avant de rentrer au Phare pour un apéro LGTB aux alentours de 18 h 30.

    S'ensuivra la non moins traditionnelle Soirée Officielle qui se déroulera entre l'Eleven Bar, 11 rue du Helder, et la discothèque la Boca à Bidart. Entre ces deux lieux, les clubbers pourront disposer des navettes mises à disposition tout au long de la nuit.

    Le succès

    Une manifestation qui se veut donc militante mais aussi festive, et qui invite tous les citoyens, «tels qu'ils sont», à venir échanger et marcher ensemble pour lutter contre les discriminations.

    Lors de son lancement en 2001, la Gay Pride de Biarritz avait réuni environ 50 personnes pour réclamer le droit à l'égalité et à la différence. En 2009 ils étaient déjà plus de 1 200 à marcher fièrement dans les rues de Biarritz. Un succès grandissant que Christophe Stéphany, Président de la LGP, justifie facilement : «Pourquoi toujours plus de monde ? Et bien peut-être parce que les discriminations sont encore trop présentes. Pour la deuxième année consécutive il y a eu une agression homophobe sur Biarritz. En parallèle, les bars «gay friendly» locaux ferment les uns après les autres. Seuls ceux de St Sebastien résistent encore à cette tendance.»

    Pour la dixième édition, les organisateurs ont décidé de mettre à l'honneur le devoir de mémoire. Un hommage rendu aux acteurs ou victimes passés pour mieux se battre dans le futur. Car derrière cette vitrine médiatique, c'est une action de longue haleine que mènent les militants : lutte pour le mariage, la «symbolique de l'égalité parfaite» comme aime à l'appeler M. Stephany, mais aussi pour l'adoption, le droit à la succession, ou encore l'égalisation des lois européennes.

    Revendications

    «Si un homosexuel français se marie légalement en Espagne et qu'il accepte la proposition d'obtenir la double nationalité, la France elle, le destituera automatiquement de sa nationalité car elle ne reconnaît pas le droit au mariage homosexuel. On demande donc que l'Europe uniformise aussi ses lois !» s'exclame le Président de la LGP.

    En sus des revendications «historiques», un autre type de discrimination est mis en cause : la discrimination en matière de santé sexuelle. «Depuis dix ans, les campagnes de prévention sexuelle dans les écoles ont disparu» s'inquiète M. Stephany, avant d'ajouter, «Qui informe nos jeunes sur le Fémidon (préservatif féminin) ?»

    Grâce à leur partenariat avec Aides, la LGP a pu obtenir l'aval du Lycée de St Vincent de Tyrosse pour mener une action de prévention et répondre aux questions des jeunes. Une action qui reste limitée puisque l'académie refuse de les accréditer.

    Pourtant, l'an dernier, le Pays Basque était la région la plus touchée par l'évolution des cas de séropositivité.

    Retour sur une mémoire souvent oubliée

    Tout commence le 28 juin 1969, au Stonewall Inn de New York. Alors que la police fait une descente dans les bars réputés pour «accueillir» des homosexuels, ces derniers décident pour la première fois de se rebeller et cinq jours d'émeutes s'ensuivent. Depuis, chaque année, une marche est organisée pour célébrer «cette affirmation d'être soi».

    Figure emblématique de la lutte pour l'égalité des droits des LGTB, Jean Le Bitoux, décédé cette année, sera lui aussi dans toutes les pensées. Derrière cette figure souvent décriée et parfois extrême, reste celle emblématique de la lutte pour la mémoire et contre les discriminations. Il fut le cofondateur de la première revue LGTB française ; GaiPied, et auteur d'un livre sur les «triangles roses», ces homosexuels déportés et tués pendant la guerre de 1939-1945 (notamment sous Franco), puis fichés jusqu'en 1982 en France.

  • EN FRANCE EN 2000

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    Jean Le Bitoux, l'une des figures du mouvement homosexuel français, est mort, mercredi 21 avril, à l'âge de 61 ans.

    Par Anne Chemin Publié le 27 avril 2010

    Jean Le Bitoux, l'une des figures du mouvement homosexuel français, est mort, mercredi 21 avril, à l'âge de 61 ans.

    Né en 1948, à Bordeaux, le "petit-bourgeois, pianiste et fils d'officier" qu'il était dans sa jeunesse rompt vite avec un milieu familial qui refuse son homosexualité. Dans l'effervescence des années 1970, il rejoint les milieux maoïstes, où il rencontre une "forte homophobie". "Si le mouvement révolutionnaire a du mal à vous accepter, vous n'avez qu'à être plus révolutionnaire que les révolutionnaires", lui recommande Simone de Beauvoir. Jean Le Bitoux n'a guère besoin de ce conseil : il milite déjà dans les milieux radicaux gays. Au début des années 1970, il crée, à Nice, un groupe du Front homosexuel d'action révolutionnaire (FHAR), qui s'est donné pour mission de "faire la guerre aux normaux et l'amour entre nous". Aux élections législatives de 1978, il se présente comme "candidat homosexuel" aux côtés de Guy Hocquenghem. Tous deux revendiquent l'abrogation de l'article 331 du code pénal, une disposition héritée du régime de Vichy qui punit de prison les "actes impudiques ou contre nature avec un individu de son sexe mineur de vingt et un ans". Il faudra attendre 1981 pour que ce texte soit abrogé par le garde des sceaux, Robert Badinter.

    En 1979, Jean Le Bitoux fonde le magazine Gai Pied, la première publication gay vendue à grande échelle en kiosque. "Depuis sa mort, je ne cesse de recevoir des coups de téléphone d'homosexuels de 50, 60, 70 ans qui me disent que ce magazine a été pour eux une véritable bouffée d'oxygène, raconte aujourd'hui Hussein Bourgi, qui a succédé à Jean Le Bitoux à la tête du Mémorial de la déportation homosexuelle. A l'époque, c'était le seul moyen de se procurer des informations sur l'homosexualité en France et dans le monde."

    Gai Pied fait appel à des intellectuels - il publie un texte sur le suicide de Michel Foucault et un entretien avec Jean-Paul Sartre -, réalise des enquêtes sur le monde gay, propose des critiques culturelles, offre un espace de petites annonces et de courrier à une communauté encore très stigmatisée. En 1982, les ventes mensuelles s'élèvent, selon Jean Le Bitoux, à 30 000 exemplaires.

    La crise ne tarde cependant pas à arriver : en 1983, alors que les boîtes de nuit et les saunas gays se multiplient, Jean Le Bitoux, suivi par une partie de l'équipe, rompt avec le magazine en dénonçant ses dérives commerciales et publicitaires. "Le Gai Pied était tombé dans le guêpier du consumérisme, de la désinformation et du parisianisme, expliquait-il. L'unique hebdomadaire homosexuel au monde des années 1980 et 1990 est mort pour avoir abandonné son projet social."

    Dans les années 1980, alors que le sida commence à faire des ravages, Jean Le Bitoux, qui est séropositif, s'engage au sein de l'association Aides et participe à l'organisation de la Marche des fiertés. Avec cette manifestation, Jean Le Bitoux veut mettre fin à "la culture de l'esquive". "Nous avons marché au milieu de la rue après avoir tant rasé les murs", écrivait-il en 2003 dans son autobiographie, Citoyen de seconde zone (Hachette Littérature).

    Son dernier combat a été pour les déportés de la seconde guerre mondiale. En 1989, il fonde le Mémorial de la déportation homosexuelle avant de publier deux ouvrages : le témoignage de Pierre Seel, déporté en 1941 au camp de Schirmeck (Calmann-Lévy, 1994) et Les Oubliés de la mémoire (Hachette Littérature, 2002). Un travail qui a conduit le président Jacques Chirac, en 2005, à évoquer explicitement la persécution des homosexuels lors de la Journée du souvenir de la déportation.

  • DANS LE MONDE EN 2010

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    L’ARGENTINE , 1er PAYS D’AMERIQUE DU SUD  A DIRE OUI AU MARIAGE

    Le 22 juillet 2010 , la loi est publiée dans le Journal officiel :  L'Argentine devient le premier pays d'Amérique latine  à ouvrir le droit aux mariage pour les couples de même sexe . Cette loi modifie le code civil, la formule "mari et femme" y étant remplacée par le terme "les contractants". Les mariés pourront  adopter des enfants et avoir accès aux mêmes droits : sécurité sociale, allocations ou jours de congé liés à la vie familiale.

    La partie n’était pourtant pas gagnée d’avance. Si la Présidente Cristina Kirchner et sa majorité de centre gauche y était favorable, la société était très partagée et l’Eglise catholique, puissante, avait lancé une campagne virulente avec notamment le Cardinal Bergoglio (futur pape François) présentant le mariage des couples de même sexe comme... l’œuvre du Diable.

  • AQUITAINE CETTE ANNEE LA

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    PACS EN MAIRIE

    Un collectif a été créé à l’initiative des Bascos et d’Entre Nous, association LGBT des Landes.

    Le PACS ou Pacte civil de solidarité a 10 ans et connaît un succès qui ne dément pas : en 2008, ce sont 145 000 couples qui ont souscrit ce contrat. Ce choix d’officialiser une vie à deux s’inscrit de manière donc très forte dans la vie quotidienne des Français.

     Le PACS reste cependant à améliorer : si depuis la loi de finance de 2005, il a été mis fin à la période de 3 ans avant une imposition commune et que depuis 2006 les partenaires peuvent choisir la séparation des biens ou le régime d’indivision, il reste des lacunes importantes. Ainsi en cas de décès le conjoint survivant ne peut bénéficier du versement de la pension de réversion ou bien encore le PACS n’ouvre pas de véritables droits pour les couples binationaux (titres de séjour, demande de naturalisation etc.)

     Un autre point, très symbolique n’est pas encore réglé : la signature du PACS se fait en effet au tribunal dans des conditions parfois contestables; Les unions se célèbrent ainsi, en semaine, au milieu des procédures judiciaires, parfois derrière des portiques de détection… Ce n’est pas acceptable ! Ne serait-il pas judicieux que la loi institue la signature du PACS en mairie ?

    Certaines mairies de gauche (ex :Toulouse)et de droite (ex : Nice) proposent cependant des cérémonies en mairie qui permettent, après signature au tribunal, d’inviter familles et ami(e)s. C’est une avancée vers un peu plus de dignité et de respect des couples pacsés. Mais de telles pratiques restent encore trop isolées. Comment peut-on accepter que tous les citoyens de notre République ne soient pas traités à égalité ?

    C’est pourquoi a été créé notre " Collectif pour le Pacs en mairie », ouvert à toutes et tous, hétéros ou homos, individus ou associations, organisations etc avec pour objectif premier d’obtenir que des cérémonies de PACS soient possibles dans toutes les communes.

    Les premiers signataires étant aquitains, le Collectif pour le Pacs en mairie  a engagé dans un premier temps une campagne de courrier à destination des maires de la région mais très vite d’autres élus ont rejoint la campagne  comme la première adjointe du maire PS de Paris, Anne Hidalgo, qui a  apporte son soutien à la pétition nationale du Collectif pacs en Mairie

  • SUR NOS ECRANS EN 2010

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    Synopsis: Laure a 10 ans. Laure est un garçon manqué. Arrivée dans un nouveau quartier, elle fait croire à Lisa et sa bande qu’elle est un garçon. Action ou vérité ? Action. L’été devient un grand terrain de jeu et Laure devient Michael, un garçon comme les autres… suffisamment différent pour attirer l’attention de Lisa qui en tombe amoureuse. Laure profite de sa nouvelle identité comme si la fin de l’été n’allait jamais révéler son troublant secret. 

  • LIVRE 2010

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    « Mon ange de bleu, Bleu du ciel, Bleu des rivières, Source de vie. »La vie de Clémentine bascule le jour où elle rencontre Emma, une jeune fille aux cheveux bleus, qui lui fait découvrir toutes les facettes du désir. Elle lui permettra d'affronter enfin le regard des autres. Un récit tendre et sensible.