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Politique - Page 2

  • AUTOUR DE LA MARCHE

    LIBERTE, EGALITE, FRATERNITE

    L’édition de la marche 2009 est incontestablement marqué par l’intrusion du tout nouvel évêque de Bayonne qui vient de prendre ses fonctions à l’automne 2008. Après un communiqué de condamnation de la pride, il adresse un courrier au Maire de Biarritz, Didier Borotra. Mal lui en a pris ! Le maire de la ville réagit à cette prise de position dans une lettre ouverte « Je ne peux vous cacher que j’ai eu honte à la lecture de votre lettre du 18 juin. De toute évidence, vous ignorez les lois de la République, c’est dommage !

     

  • AUTOUR DE LA MARCHE

    POUR UNE ÉDUCATION CONTRE TOUTES LES DISCRIMINATIONS

    Le constat est là : les études menées depuis les années 1990 ont permis de démontrer que les homosexuel/les, et plus particulièrement les jeunes, présentent un risque de tentative de suicide plus important que les hétérosexuel/les. Les jeunes homos et bisexuels seraient plus à risque, surtout les jeunes garçons. Ils représentent 6% de la population masculine et ils constituent 50% de l'ensemble des garçons décédés par suicide pour la même tranche d'âge.

     Des travaux  ont démontré que l'homophobie, la non- conformité de genre et le harcèlement apparaissaient comme étant les principaux déterminants du passage à l'acte. L'homosexualité en elle-même n'est donc pas la cause du risque élevé de suicide; il s'agit plutôt de la confrontation d'un individu homo ou bisexuel à la norme hétérosexuelle à laquelle il ne se conforme pas.

    Les phénomènes tels que l'exclusion, le mépris et la stigmatisation peuvent ainsi provoquer une perte d'estime de soi, une perte de confiance dans l'avenir et dans les autres. Cela peut conduire à une grande détresse favorisant  les symptômes suicidaires. Les jeunes se trouvent surexposés à des agressions insidieuses , aux mots blessants; ils sont victimes d'actes homophobes de la part d'autres élèves, et parfois aussi de la part des enseignants,  qui pour certains  semblent simplement indifférents aux agressions. Ces préjudices se révèlent particulièrement précoces et souvent dans un contexte où il y a absence de soutien familial.

    C’est pourquoi il paraît urgent de sensibiliser tous les acteurs, parents, éducateurs, enseignants sur l’urgence d’agir « POUR UNE ÉDUCATION CONTRE TOUTES LES DISCRIMINATIONS »

  • AUTOUR DE LA MARCHE

    TOUS CITOYENS, TOUS ÉGAUX !

    La Lesbian Gay Pride 2007 a lieu au lendemain de l’élection de Nicola Sarkozy à la présidence de la République et la veille du second des législatives. Le nouveau président a cherché  à se démarquer de l'image que la droite avait donnée en 1999, lors du débat sur le pacte civil de solidarité . Mais  il se dit hostile à l'ouverture du mariage aux couples de même sexe. Il  propose d'instaurer un contrat d'union civile dont la célébration aurait lieu en mairie, et non au greffe du tribunal d'instance, comme pour le pacs. Ce contrat accorderait les mêmes droits sociaux, patrimoniaux et fiscaux que le mariage, à l'exception de la filiation. Pour les associations LGBT le compte n’y est vraiment pas. "Nous demandons l'égalité au sens large et ne souhaitons pas de mesures communautaristes", déclare à Stéphane Corbin, président de la Coordination InterPride France (CIF).  Le cours de l'Histoire, c'est la liberté et l'égalité, et les mêmes droits", résume le maire ouvertement gay de Paris, Bertrand Delanoë.

    A Biarritz la Lesbian Gay Pride marche derrière le slogan : TOUS CITOYENS, TOUS EGAUX !

  • AUTOUR DE LA MARCHE

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    EGALITE

    La Lesbian Gay Pride 2006 est un rendez-vous important avant les échéances électorales de l’année suivante. Les 17 villes organisatrices, rassemblées au sein de la Coordination Interpride France ont décidé d’un mot d’ordre commun : En 2007, votons pour l’égalité. La manifestation a pour but d’interpeller les candidats et partis politiques pour qu’ils s’engagent à combler le retard d’égalité entre citoyens. En effet au regard du Code civil, les personnes LGBT restent des citoyens de seconde zone, toujours privé.e.s de nombreux droits fondamentaux, comme l’accès au mariage, etc. Ces inégalités sont d’autant plus inacceptables qu’à quelques kilomètres, en Espagne, le gouvernement de José Luis Rodríguez Zapatero a ouvert le mariage aux couples de même sexe.

  • AUTOUR DE LA MARCHE

    AINSI SOIENT-ELLES , AINSI SOIENT-ILS ! / HALA IZAN DADILA !

    Le mot d'ordre 2005 de la Coordination Inter Pride France qui rassemble 17 marches , Paris compris,  est « Lesbienne, Gai, Bi et Trans, Pas d'égalité au rabais dans la loi comme dans les mentalités ».  Ce thème de l'égalité est omniprésent dans la plupart des slogans tant à Paris qu'en province. Biarritz a choisi pour mot d’ordre : Ainsi soient-elles, ainsi soient-ils ! Et la présence des militants d’Ehgam et de Gehitu, les associations de Guipuscoa est là pour rappeler la bataille en cours en Espagne autour de la loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe. Ce même jour à Madrid l'Espagne nationale-catholique défile contre le mariage gay…

  • AUTOUR DE LA MARCHE

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    "CONTRE L’HOMOPHOBIE, ASSEZ DE PAROLES, DES ACTES » 

    La Coordination Interpride France (CIF) dont fait partie la LGP Biarritz se structure cette année là  en association avec un  président élu alors que jusqu'à cette date la présidence était tournante entre la quinzaine de villes affiliées.  Un calendrier des marches en France est édité. Comme elle le faisait déjà depuis quelques années, la CIF décide d'un mot d'ordre national en concertation avec les associations et collectifs locaux. La lutte contre l’homophobie est au cœur de la mobilisation. Il est vrai que cette année a commencé par l’annonce d’une terrible  agression dans la région de Lens. L’affaire fait grand bruit ; le Président Chrirac s’en émeut. 5 ans après la difficile adoption du Pacs, force est de constater que l’homophobie est toujours là, présente, barbare parfois.  La marche de Biarritz porte cette urgence que cessent les violences homophobes avec cette adresse au gouvernement : « contre l’homophobie, assez de paroles, des actes ! »

  • AUTOUR DE LA MARCHE

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    "LIBERTE, EGALITE, VISIBILITE"

    La Lesbian Gay Pride est souvent perçue comme une fête mais pour les organisateurs c’est d’abord et avant tout une marche revendicative, voire politique  qui par la force du nombre de participants conteste  le statut dans lequel la société maintient et enferme les homosexuel(le)s. C’est la demande d’égalité des droits. La marche a aussi  clairement un objectif de visibilité des minorités LGBT+. C’est pourquoi le mot d’ordre de l’édition 2003 à Biarritz est « LIBERTE, EGALITE, VISIBILITE »

     La marche de Biarritz va connaître, en 2003, un succès sans précédent  et notamment par rapport à l'année précédente :  Il faut dire que l'entente entre le milieu associatif, les commerces et les pouvoirs publics est positive.

  • AUTOUR DE LA MARCHE

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    LIBERTE D’AIMER, EGALITE DES DROITS, FRATERNITE SANS HOMOPHOBIE

    Les statuts de la Lesbian Gay Pride Biarritz Impact ont été déposés officiellement le 18 mars 2002. Ses objectifs : « élaborer et organiser à Biarritz une marche annuelle de visibilité rassemblant des personnes lesbiennes et gaies, bisexuelles, transsexuelles, transgenres, leurs familles et leurs amis ; mais aussi »  ; «  lutter contre toute forme de discrimination et/ou d'exclusion liées aux moeurs, à l'orientation et à l'identité sexuelles… mais aussi s'investir dans la lutte contre le Sida et les M.S.T., et favoriser celle-ci par la prévention auprès des personnes lesbiennes et gaies, bisexuelles, transsexuelles, transgenres, prostituées et du public en général ;

    C'est donc désormais  cette structure qui organise jusqu’en 2010 la marche de Biarritz. Le slogan retenu cette année 2003 est celui proposé par la Coordination Interpride France dont fait partie la LGP Biarritz . La Coordination s’est réunie à Bordeaux en février 2002 et a décidé d’un mot d’ordre national: "Liberté d'aimer, Egalité des droits, Fraternité sans homophobie."

  • AUTOUR DE LA MARCHE

    LA LESBIAN GAY PRIDE 2001

    Après une possible première initiative en 2000 (vérification en cours) , la Lesbian Gay Pride se structure en 2001. Portée par les associations qui luttent contre le VIH-Sida , comme Aides ou l’ARSA, elle obtient les autorisations du maire Didier Borotra pour défiler dans les rues de Biarritz. Les commerces gay et notamment le Guet Apens ont apporté leur aide pour concrétiser l’évènement. Les slogans fusent pendant la marche « A l’heure de l’Euro, hétéros, homos, plus de séropos », « Vive la lutte contre l’homophobie ! ». Et la marche a même droit à un article dans le quotidien Sud Ouest.