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BIARRITZ PRIDE ! - Page 9

  • AUTOUR DE LA MARCHE

    L’EGALITE N’ATTEND PLUS !

     Cette année là,  le mouvement LGBT a été au rendez-vous des présidentielles. Le 31 mars 2012, un grand meeting LGBT pour l’égalité a constitué le point d’orgue d’une mobilisation  rassemblant la quasi-totalité des associations du pays et faisant de la pluralité des expériences militantes, des groupes et des collectifs implantés dans tout le territoire , une force d’ampleur nationale capable d'interpeller les candidats . Alors la Lesbian Gay Pride Biarritz du 16 juin est une marche de l’espoir . Elle a lieu  en effet au  lendemain de l’élection du président de la République le 6 mai  et à la veille de celle des députés. Le nouveau Président François Hollande, à travers l’engagement 31, a promis d’avancer vers plus d’égalité pour les homosexuels, en ouvrant le  droit au mariage et à l’adoption. Il  n’en demeure pas moins que la route est encore longue. La Pride est optimiste mais appelle à une  mobilisation qui devra grandir jusqu’à l’adoption de la loi. L'Egalité n'attend plus !

  • EN FRANCE CETTE ANNEE LA

    PROJET DE LOI MARIAGE POUR TOUS

    Après la dépénalisation de l’Homosexualité en 1982, l’instauration du Pacte Civil de Solidarité (PACS) en 1999,  c’est le  mariage pour tous,  l’un des engagements de François Hollande, pris devant les français et adopté par eux en l’élisant le 6 mai 2012.

    Si la France a été pionnière sur le chemin de cette égalité avec le PACS, celui-ci n'offre pas les mêmes garanties juridiques que le mariage civil. En Europe des Etats  ont déjà ouvert le droit au mariage pour les couples de même sexe  L’Egalité ne peut attendre !

    Le 7 novembre Christiane Taubira, présente  le projet de loi  qui est adopté par le conseil des ministres. Le texte instaure le "mariage pour tous" quelle que soit l'orientation sexuelle et ouvre également le droit à l'adoption aux couples mariés homosexuels.

    C’est le début de la tempête ! L’opposition s’insurge : « en cas d'alternance, nous abrogerons la loi » François Fillon (UMP) ; il faudra « démarier les couples homosexuels » Valérie Pécresse…Les autorités religieuses s’emportent. Lors de  son discours d'ouverture de l'assemblée d'automne des évêques de France à Lourdes , le cardinal André Vingt-Trois  parle de «supercherie» et les évêques donnent le feu vert à des manifestations de rue. La grande machine de la Manif pour Tous se prépare à la croisade : Une première manifestation a lieu  à Paris le 17 novembre : elle réunit de 70 000 à 200 000 personnes selon les sources, tandis que plusieurs milliers d'autres défilent dans une douzaine de villes de provinces. À la fin de l'année 2012, des antennes locales de La Manif pour tous sont déclarées en préfecture dans de nombreux départements.

  • DANS LE MONDE EN 2012

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    VENT GLACIAL A L’EST

    Depuis le 1er janvier 2012, la Hongrie, dirigée par le très autoritaire Viktor Orban , dispose d’une nouvelle Constitution aux accents ultra-conservateurs. Parmi les « nouveautés » de la Constitution, figure la définition du mariage comme étant spécifiquement l’union d’un homme et d’une femme.

    Tout changement futur de cette constitution s’annonce difficile.  En effet, il faudra une majorité parlementaire des deux tiers. La Hongrie, qui est membre de l’Union européenne depuis 2004, s’éloigne chaque jour un peu plus des principes d’égalité et de liberté qui fondent l’Europe.

    Désormais  en Hongrie la communauté LGBT en Hongrie est confrontée à des attaques de plus en plus virulentes de la part du gouvernement d'extrême droite et redoute que les quelques droits durement acquis dans le pays ne soient menacés.

  • BAYONNE CETTE ANNEE LA

    "L'EVÊQUE DE BAYONNE EN PLEINE CONFUSION ET TOTALE AGITATION"

    Tribune parue dans le Journal du Pays basque.

    Ce lundi matin sur les ondes de France Bleu Pays Basque, monsieur Aillet, évêque catholique de Bayonne, nous a fait part de son effroi face à l’annonce par le gouvernement de l’extension du droit au mariage civil aux couples de même sexe. Une telle perspective finit même par le faire sombrer dans la plus totale confusion et la plus grande agitation. Nous l’invitons à retrouver le chemin de la raison.

    1. Aillet affirme en effet que ce serait là l’œuvre d’un obscur lobby, minoritaire parmi la minorité… Diable ! Quel redoutable pouvoir de persuasion ! M. Aillet n’a sans doute pas retenu que c’est l’engagement 31 du président de la République, engagement repris par une majorité de députés et de sénateurs, démocratiquement élus voici peu par le peuple français.

    Confusion encore…

    1. Aillet craint que l’ouverture du droit au mariage n’ouvre la porte à la demande de légalisation de la polygamie. Fumeux amalgame !

    L’être humain n’étant pas responsable de son orientation sexuelle, l’homosexualité n’est donc pas une maladie, ni une perversion, ni un choix ou un penchant qui peut être évité ou guéri. Rappelons d’ailleurs à M. Aillet que c’est sur une proposition du socialiste Robert Badinter, ministre de la Justice, que l’Assemblée nationale française a voté en 1982 la dépénalisation de l’homosexualité, conduisant à un début de protection juridique des homosexuels.

    Quant à la polygamie, il ne s’agit en rien d’une orientation sexuelle, mais de pratiques que le Code civil interdit et que l’Etat combat.

    Mettre dans le même sac homosexualité et polygamie dénote bien une extrême confusion dans l’esprit de M. Aillet.

    Sans doute l’accès des couples homos à une égalité de droits avec les couples hétéros perturbe-t-il profondément la vision de la famille qu’a M. Aillet. Et il est vrai aussi, à sa décharge, que l’institution qu’il représente a toujours eu beaucoup de mal à comprendre la moindre évolution, qu’elle soit sociétale, scientifique, voire autre. N’a-t-il pas ainsi fallu attendre la fin du XXe siècle pour que l’Eglise fasse repentance à propos de Galilée ?

    Soyons cependant follement optimistes et reconnaissons que cela ouvre tout de même un espoir, certes ténu, pour les familles LGBT… des siècles à venir.

    Toujours dans le domaine de l’effroi, retenons enfin l’annonce apocalyptique du citoyen Aillet sur la fin du tabou de l’inceste et remarquons au passage qu’il a oublié, dans sa très vive émotion sans doute, d’évoquer la pédophilie.

    Notre modeste demande d’égalité semble au final provoquer chez lui un véritable séisme menaçant les fondements de l’ordre social… du moins dans son esprit. Et dans son effarement, M. Aillet finit même par envisager sur le site de l’évêché de “descendre dans la rue pour se faire entendre, défendre l’institution du mariage et le droit fondamental de chaque enfant d’être éduqué par un père et une mère”. Pas moins ! Les familles monoparentales apprécieront aussi.

     

    Grande et totale agitation qui lui fait d’ailleurs oublier au passage le respect de la loi de 1905 sur la séparation de l’Eglise et de l’Etat, loi votée à l’initiative du député socialiste Aristide Briand.

    Que monsieur Aillet retrouve ses esprits !

    Nous lui conseillons d’abord, avant d’entamer toute épuisante et stérile mobilisation, de prendre le temps de tirer le bilan des formidables manifestations de la très puissante Eglise catholique espagnole, mais qui n’a, en définitif, jamais pu empêcher le Parlement démocratiquement élu de légiférer et d’ouvrir le mariage aux couples de même sexe. Le temps où l’Eglise imposait son autorité à la société toute entière est révolu.

    Mais peut-être, au fond, la véritable crainte, non avouée, de M. Aillet est-elle que les prêtres en viennent à réclamer eux aussi le droit au mariage ? Cela expliquerait le caractère précipité, brutal et peu maîtrisé de ses propos qui ont choqué plus d’un citoyen.

    Tentons donc de le ramener au calme et à la raison ; du moins sur les points qui nous concernent.

    Non, l’ouverture du mariage civil aux couples de même sexe ne déstabilise rien car elle n’enlève rien à quiconque : rien ne sera changé pour les couples et les familles existantes. La loi rajoutera simplement de l’égalité en étendant des droits. Elle permettra de sécuriser nos couples, mais aussi les enfants de nos familles homoparentales ; car c’est une réalité, indéniable, ici même, au Pays Basque : des enfants naissent, sont aimés et élevés par des parents de même sexe. Et ces enfants grandissent dans des conditions tout aussi respectables que dans toutes les autres familles. Ne méritent-ils pas de bénéficier des mêmes protections que tous les autres enfants ?

    Non, l’ouverture du mariage civil aux couples de même sexe n’entraîne aucune rupture de civilisation. Dans les sept pays européens qui l’autorisent, la société ne s’en porte pas plus mal et toutes les prédictions de chaos ont fait long feu. Notons au passage que certaines Eglises chrétiennes l’ont parfaitement compris, que ce soit l’Eglise suédoise luthérienne ou encore l’Eglise protestante des Pays-Bas qui reconnaissent désormais tous les couples.

    Que M. Aillet se calme enfin : le grand débat qu’il réclame à corps et à cris aura bien lieu.

    D’ailleurs, qui voudrait ou pourrait l’empêcher ? Mais ce débat se fera dans l’ordre, dans le cadre démocratique de la République. Fin octobre, la ministre de la Justice présentera le projet de loi ; le texte passera alors entre les mains de la commission des lois de l’Assemblée qui auditionnera tous ceux qui ont leur mot à dire. L’Eglise catholique tout comme nos associations LGBT pourront faire valoir leurs arguments. Mais au final, c’est aux députés et sénateurs que reviendra, après débat, la décision de trancher ; c’est ainsi que naissent les lois dans notre République démocratique et laïque.

    Souhaitons que ces perspectives apportent un peu de sérénité dans l’esprit totalement survolté de monsieur Aillet qui annonce aujourd’hui partir en croisade contre l’ouverture du mariage pour tous. Le Moyen Age est terminé depuis longtemps et les bûchers sont éteints.

    Quant à nous, association des lesbiennes, gays, bis et trans du Pays Basque, restons d’incorrigibles optimistes, convaincus que balayant tous les conservatismes, l’égalité des droits est en marche et que personne ne pourra l’arrêter.

    Beñat GACHEN / Président des Bascos - L’association LGBT du Pays Basque

  • SUR NOS ECRANS EN 2012

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    Synopsis: Alors que le projet de loi pour le mariage révèle toutes les homophobies, les Bascos invitent à l’Autre cinéma de Bayonne , Thérèse Clerc, un des personnages clés du film documentaire de Sébastien Lifshitz : Des hommes et des femmes, nés dans l'entre-deux-guerres. Ils n'ont aucun point commun sinon d'être homosexuels et d'avoir choisi de le vivre au grand jour, à une époque où la société les rejetait. Ils ont aimé, lutté, désiré, fait l'amour. Aujourd'hui ils racontent ce que fut cette vie insoumise, partagée entre la volonté de rester des gens comme les autres et l'obligation de s'inventer une liberté pour s'épanouir.Ils n'ont eu peur de rien…

  • LIVRE 2012

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    ARISTOTE ET DANTE DECOUVRENT LES SECRETS DE L’UNIVERS

    Ari, quinze ans, est un adolescent en colère, silencieux, dont le frère est en prison. Dante, lui, est un garçon expansif, drôle, sûr de lui. Ils n'ont a priori rien en commun. Pourtant ils nouent une profonde amitié, une de ces relations qui changent la vie à jamais... C'est donc l'un avec l'autre, et l'un pour l'autre, que les deux garçons vont partir en quête de leur identité et découvrir les secrets de l'univers.