VENTS MAUVAIS DE L’EST
Les nouvelles en provenance de Pologne, Hongrie, Bulgarie ou Roumanie sont tout sauf rassurantes. Dans plusieurs de ces Etats de l’UE, des alliances anti-LGBT se sont créées entre politiques au pouvoir, mouvements religieux ou organisations d’extrême droite.
En Pologne l’ultra conservateur parti Droit et Justice affiche ainsi clairement son opposition aux personnes LGBT+ et l’instrumentalise électoralement: « Le danger c’est une attaque de la famille, et une attaque conduite de la pire de façon, parce qu’elle concerne essentiellement les enfants » déclare son leader. Le magazine Gazeta Polska, proche du pouvoir, distribue un autocollant représentant un rainbow flag barré d’une croix noire et mentionnant : Zone sans LGBT » et cela alors que l'archevêque de Cracovie parle de «peste arc-en-ciel»
En Hongrie, le gouvernement de Viktor Orban dit aussi défendre la « famille traditionnelle » et s’oppose au mariage entre personnes du même sexe au nom des « valeurs chrétiennes » de la société auxquelles fait référence la Constitution. Aucune loi ne protège explicitement les personnes LGBT contre les discriminations. Le président du Parlement hongrois déclare publiquement que "sur le plan moral, il n'y a pas de différence entre les pédophiles et ceux qui demandent [le droit à l'adoption pour les gays]". Des néo-nazis brulent le drapeau arc-en-ciel qui flottait devant un centre culturel associatif à Budapest hébergeant notamment le bureau de la gay pride de la capitale hongroise. Les organisateurs de Trans Pride de Budapest déclarent dans un communiqué que le gouvernement et les personnes travaillant pour lui "parlent des personnes LGBTQIA comme si elles étaient des excréments de chiens et les comparent aux pédophiles".
Pologne, Hongrie, Bulgarie ou Roumanie, tant de discours, d’ actes LGB phobes au sein même de l’Union Européenne !