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BIARRITZ PRIDE ! - Page 4

  • AUTOUR DE LA MARCHE

    migrants.jpgL’EXCLUSION POUR PERSONNE,  L’EGALITE POUR TOUS

    La marche des fiertés 2017 a une forte dimension militante. Parce que, dans le contexte de cette année là, il est paru plus que jamais nécessaire de refuser l’individualisme, le repli sur soi, les intégrismes, les extrémismes et leurs corollaires de haines.

    Les Bascos, association organisatrice de la marche des fiertés, se veut citoyenne, engagée non seulement contre les LGBT phobies mais aussi contre toutes les discriminations. Et donc la marche 2017 dénonce :

    - les crimes anti LGBT+ en Tchétchénie

    - la pénalisation de l’homophobie dans 71 pays, passible de la peine de mort dans 10  pays (Afghanistan, Arabie saoudite, Brunei, Émirats arabes unis, Iran, Mauritanie, Nigeria, Soudan, Somalie, Yémen)

    - les mouvements intégristes qui refusent de la PMA,  l’arrêt de campagnes de prévention visant les Hommes ayant des rapports avec d’autres hommes, l’arrêt des ABCD de l’égalité …

     - le rejet des migrants.

    C’est tout le long de l’année 2017 que l’association s’est mobilisée du défilé du Premier Mai, aux manifestations aux côtés d’autres associations féministes, aux côtés des personnes en situation d’handicap; aux côtés d’associations humanitaires.

  • LA PRIDE DANS LES MEDIAS

    art.jpgLa nouvelle génération défilait nombreuse, au son de la musique électronique. © Crédit photo : Photos B. Lapègue

    BIARRITZ: "ILS ONT LE DROIT DE VIVRE COMME ILS VEULENT"

    Par Olivier Darrioumerle
    Publié le 02/07/2017

    La marche de la Fierté a traversé la ville, hier après-midi, dans la joie et la bonne humeur.

    Au son des percussions et aux couleurs de l’arc-en-ciel, la marche de la Fierté, ou gay pride, a traversé, hier après-midi, la ville de Biarritz. 400 personnes ont suivi cette fête de la tolérance dans la joie et la bonne humeur. Les spectateurs aussi ont participé à leur manière. Marie-Hélène, 56 ans, sourit aux transsexuels sur les podiums et salue les jeunes hommes qui se dandinent torse nu. « Je suis d’une autre époque, mais il faut s’y faire. Je me dis que mes enfants pourraient être comme eux », philosophe-t-elle.

    Pensées aux Tchétchènes

    À côté d’elle, un couple bavarois, Irmi et Ludo, 64 et 66 ans, applaudissent le défilé. Ils se disent heureux qu’hier, en Allemagne, le mariage homosexuel a été légalisé. « Chacun cherche le bonheur où il le trouve. C’est la liberté. » Sur le camion de tête, Beñat Gachen, président de l’association des Bascos, dédie cette marche aux homosexuels tchétchènes persécutés. « La gay pride c’est aussi la paix », conclut-il au micro.

    Dans la foule, une maman explique à son fils de 6 ans pourquoi ces gens défilent. « Quelle que soit la manière dont ils s’aiment, dit Zeina, ils ont le droit de vivre comme ils veulent parce qu’ils ne font de mal à personne. » Silas réfléchit deux secondes, acquiesce. Il a compris.

  • AU PAYS BASQUE EN 2017

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    MANIFESTATIONS POUR DÉNONCER LES PRIÈRES DE RUE ANTI IVG

    A plusieurs reprises cette année 2017, le site du diocèse de Bayonne fait la promotion d’une prière de rue contre le droit à l’avortement : « Un rosaire pour la vie » organisé par l’association « SOS Tout-petits »,  organisation activiste d'extrême droite qui mêle prières et haines, distribuant à chaque fois aux passants des textes violemment  anti – IVG.

    Au nom des droits des femmes, du respect de la laïcité, il était nécessaire de réagir. C’est pourquoi l’association des Bascos a participé à la constitution d’un large front qui a interpelé le Préfet, les élus et organisé des rassemblements pour contrer la remise en question de la loi Veil.  

  • DANS LE MONDE EN 2017

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    CRIMES CONTRE L’HUMANITE EN TCHETCHENIE

    En avril 2017, le journal russe Novaya Gazetta nous apprend que les autorités tchétchènes auraient lancé une « rafle préventive » visant les gays  qui seraient placés dans des centres ressemblant à des camps de concentration. Un lieu, une ancienne prison, aurait même été identifié (voir photo). Ivan Kocketkov, président du Réseau LGBT Russe confirme « nous sommes sûrs de l’existence de six lieux de détention arbitraire et accommodé pour ça.» D’après deux témoignages qui font froid dans le dos, les détenus sont rassemblés par dizaines dans une même pièce. Toute la journée ils sont battus, électrocutés, humiliés, parfois jusqu’à la mort.

    Une information démentie par le pouvoir, avec une explication très inquiétante. « Vous ne pouvez pas arrêter ou réprimer des gens qui n’existent pas dans la république, a déclaré un porte-parole du président Kadyrov. S’il existait ce genre de personnes en Tchétchénie, les forces de l’ordre n’auraient pas besoin de faire quoi que ce soit, parce que leurs familles les auraient envoyées dans un endroit d’où l’on ne revient pas. »

    L’affaire fait grand bruit à l’échelle internationale:  Angela Merkel et Emmanuel Macron interpellent Vladimir Poutine. En France les associations LGBT+ appellent à manifester; les Bascos / Arcolan organisent des rassemblements sur Bayonne et Pau.

    En octobre, la communauté internationale s’émeut de la disparition  du jeune chanteur russe d’origine Tchetchène Zelimkhan Bakaev. Il serait mort après avoir été torturé en Tchétchénie, suspecté par le régime d'être homosexuel.

  • SUR NOS ECRANS EN 2017

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    Synospsis: Début des années 90. Alors que le sida tue depuis près de dix ans, les militants d'Act Up-Paris multiplient les actions pour lutter contre l'indifférence générale.
    Nouveau venu dans le groupe, Nathan va être bouleversé par la radicalité de Sean.