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Presse

  • LA PRIDE DANS LES MEDIAS

    Un millier de personnes pour la Marche des Fiertés à Biarritz

    Samedi 22 juin 2019 à 21:05 -

    Par Valérie Menut, France Bleu Pays Basque Biarritz, France

    De plus en plus fiers ! L'an dernier ils étaient environ 500. Cette année, la 19ème Marche des Fiertés de Biarritz a rassemblé un millier de personnes pour un défilé haut en couleurs.

    photo 1.jpgToutes les couleurs de l'amour se sont fièrement affichées à Biarritz ce 22 juin © Radio France - Valérie Menut

    Un millier de personnes ont défilé sous le soleil et sous les couleurs arc-en-ciel ce samedi 22 juin après-midi à Biarritz. Elles sont venues du Pays Basque nord mais aussi sud, de Pau, de Bordeaux et même de Charente-Maritime ! Pour afficher leur fierté d'être homosexuels, lesbiennes, bisexuels ou transgenres et revendiquer leurs droits.

    Si la PMA (procréation médicalement assistée) aux couples de femmes et femmes célibataires sera discutée dans le cadre de la loi bioéthique en conseil des ministres fin juillet, les LGBT demandent à ce qu'elle soit aussi synomyne de "famille pour tous", en laissant une porte ouverte à la GPA (gestation pour autrui).

    photo 2.jpgLes Bascos (association LGBT à Bayonne et Pau, organisatrice de cette Marche des Fiertés) favorables à la PMA pour toutes, mais avec des mesures accompagnatrices et une évolution du droit de la famille. © Radio France - V.Menut

    Il était aussi question de soutenir les migrants LGBT. Ils sont nombreux à passer par le Pays basque depuis plusieurs mois. Les associations LGBT Les Bascos (Bayonne), Aldarte (Bilbao) et Gehitu (Saint Sébastien) ont lancé ce samedi une campagne de sensibilisation en faveur des migrants qui fuient leur pays en raison de leur orientation sexuelle. Selon les chiffres de l'Association Internationale des Personnes Lesbiennes Gays Bisexuelles et Transexuelles, 117 pays continuent à considérer les relations entre femmes ou entre hommes illégales, 9 d'entre eux les condamnent à la peine de mort

    photo 3.jpgUne 19ème Marche des Fiertés qui a rassemblé plusieurs associations © Radio France - V.Menut

    photo 4.jpgUne 19ème Marche des Fiertés haute en couleurs ! © Radio France - Valérie Menutphoto 6.jpgUne 19ème Marche des Fiertés haute en couleurs ! © Radio France - Valérie Menut

  • EN FRANCE EN 2019

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    PMA, UN SI LONG CHEMIN !

    Le mardi 15 octobre 2019, sept ans après les premières promesses de François Hollande puis d'Emmanuel Macron, l'Assemblée nationale vote enfin à une très large majorité l'ouverture de la procréation médicalement assistée (PMA) à toutes les femmes, au sein du vaste projet de loi sur la bioéthique. Les anti PMA n’ont rien pu empêcher. La loi prévoit à cet instant la prise en charge financière par la Sécurité sociale pour toutes les situations.

    Début 2020, c’est le Sénat à son tour qui vote l'ouverture de la PMA à toutes les femmes mais limite son remboursement par la Sécurité sociale aux seuls PMA à caractère « médical», pénalisant ainsi les couples lesbiens et les femmes seules; imposant aussi une deuxième lecture à l’Assemblée nationale, les députés ayant cependant au final le dernier mot.

    Mais c’était avant la crise sanitaire et l’’incertitude sur le calendrier des activités parlementaires, sur l’ampleur du travail législatif pour lutter contre les conséquences du virus sur nos vies et rendant désormais toutes prévisions d’adoption de la loi aléatoires…

  • AU PAYS BASQUE EN 2018

    Therapie 1.jpg© Radio France / Julien Mougnon

    THERAPIE DE CONVERSION 2018 ?

    « Accompagner les personnes à tendance homosexuelle »  C’est en mars 2018  le thème de rencontres annoncées par le diocèse de Bayonne , Lescar et Oloron et le tout  animée par l’abbé Louis-Marie Guitton, aumônier national de l’association Courage . Cette  association, issue d’une  organisation américaine ultraconservatrice, présente l'homosexualité comme un "problème" et  encourage de fait à "vivre chastement ".

    Les Bascos considérant que  ce n'est plus de la foi mais  des pratiques potentiellement sectaires, alertent l’opinion publique et les médias et mobilisent.

    Finalement devant le tollé national provoqué par son initiative, l’évêché finit par annuler les réunions publiques, tout en promettant cependant pour l’avenir des  initiatives plus discrètes.

    L’association des Bascos salue l’abandon de cette démarche obscurantiste et prosélyte , tout en  incitant à la plus grande vigilance en rappelant qu’à son arrivée, en 2009, à l’évêché de Bayonne, l’évêque  avait voulu faire interdire la marche des Fiertés de Biarritz, puis avait été le fer de lance des manifestations contre le mariage pour tous.

  • LA PRIDE DANS LES MEDIAS

    art.jpgLa nouvelle génération défilait nombreuse, au son de la musique électronique. © Crédit photo : Photos B. Lapègue

    BIARRITZ: "ILS ONT LE DROIT DE VIVRE COMME ILS VEULENT"

    Par Olivier Darrioumerle
    Publié le 02/07/2017

    La marche de la Fierté a traversé la ville, hier après-midi, dans la joie et la bonne humeur.

    Au son des percussions et aux couleurs de l’arc-en-ciel, la marche de la Fierté, ou gay pride, a traversé, hier après-midi, la ville de Biarritz. 400 personnes ont suivi cette fête de la tolérance dans la joie et la bonne humeur. Les spectateurs aussi ont participé à leur manière. Marie-Hélène, 56 ans, sourit aux transsexuels sur les podiums et salue les jeunes hommes qui se dandinent torse nu. « Je suis d’une autre époque, mais il faut s’y faire. Je me dis que mes enfants pourraient être comme eux », philosophe-t-elle.

    Pensées aux Tchétchènes

    À côté d’elle, un couple bavarois, Irmi et Ludo, 64 et 66 ans, applaudissent le défilé. Ils se disent heureux qu’hier, en Allemagne, le mariage homosexuel a été légalisé. « Chacun cherche le bonheur où il le trouve. C’est la liberté. » Sur le camion de tête, Beñat Gachen, président de l’association des Bascos, dédie cette marche aux homosexuels tchétchènes persécutés. « La gay pride c’est aussi la paix », conclut-il au micro.

    Dans la foule, une maman explique à son fils de 6 ans pourquoi ces gens défilent. « Quelle que soit la manière dont ils s’aiment, dit Zeina, ils ont le droit de vivre comme ils veulent parce qu’ils ne font de mal à personne. » Silas réfléchit deux secondes, acquiesce. Il a compris.

  • AU PAYS BASQUE EN 2017

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    MANIFESTATIONS POUR DÉNONCER LES PRIÈRES DE RUE ANTI IVG

    A plusieurs reprises cette année 2017, le site du diocèse de Bayonne fait la promotion d’une prière de rue contre le droit à l’avortement : « Un rosaire pour la vie » organisé par l’association « SOS Tout-petits »,  organisation activiste d'extrême droite qui mêle prières et haines, distribuant à chaque fois aux passants des textes violemment  anti – IVG.

    Au nom des droits des femmes, du respect de la laïcité, il était nécessaire de réagir. C’est pourquoi l’association des Bascos a participé à la constitution d’un large front qui a interpelé le Préfet, les élus et organisé des rassemblements pour contrer la remise en question de la loi Veil.  

  • AU PAYS BASQUE EN 2016

    CONTRE TOUS LES OBSCURANTISMES

    Le 8 mars 2016, l’association des Bascos co-organise avec les groupes féministes une manifestation devant l’évêché pour condamner les propos de l’évêque qui  quelques jours auparavant, sur son compte Twitter, avait dénoncé les nouvelles dispositions en faveur de l’IVG : remboursement de tous les  actes relatifs à l’IVG à 100%  et suppression du délai de réflexion d’une semaine pour les femmes souhaitant pratiquer une IVG. A l’annonce de ces mesures l’évêque de Bayonne avait tweeté  : "L’Etat prétend protéger les citoyens contre Daech et s’engage dans une campagne pro-IVG condamnant des innocents à la violence : illisible !".

    8 mars.jpgmanifestation 8 mars.jpg

  • EN FRANCE EN 2015

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    ENSEMBLE EN 2015

    Parce que nous assistons à une montée des obscurantismes, des extrémismes.

    Parce que la remise en cause de nos droits est toujours au bout de ces discours populistes qui stigmatisent certaines populations.

    Parce qu’ après les attentats terroristes, les immenses  manifestations du 11 janvier 2015,  ont souligné la nécessité, par-delà les différences, de parler tous, chrétiens, athées, musulmans, juifs… d’une même voix  et de se rassembler  autour de la volonté de vivre-ensemble dans l’enceinte des règles laïques.

    La communauté LGBT+ s’est engagée et a pris sa part pour que se créent des solidarités entre toutes et tous, humain.e.s avant tout !