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Presse - Page 3

  • La PRIDE DANS LES MEDIAS

    le journal du Pays Basque 20-21 juin 2009.jpg

    JPB 20.21 juin 2009.jpgsource: Journal du Pays Basque 20 juin 2009

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    La Gay Pride a rassemblé dans la fête un millier de personnes à Biarritz

    Sud Ouest Pays Basque - 23/06/2009

    Antoinette PAOLI

    Christophe Stephany ne cache pas sa satisfaction : plus de 1 000 personnes se sont retrouvées à Biarritz lors de la journée dédiée à la communauté gay, et transsexuelle, mais pas seulement : «Cette année, beaucoup de gens sont venus nous soutenir»s'enthousiasme le responsable de la LGP (ligue de la Gay Pride). Une participation nettement plus importante que l'an passé, due aussi au beau temps.

    De 7 à 77 ans, des militants -homos et hétéro- fidèles au message, et une vingtaine d'associations sont venus défiler de tout le Sud-Ouest ainsi que du Pays Basque Sud, autour des cinq chars, et ont participé à la marche et au pique-nique organisé au phare de Biarritz.

    Liberté, égalité, fraternité ?

    Réunis autour du thème «Liberté, égalité, fraternité», les militants ont souhaité rappeler que la devise de la république n'était toujours pas respectée: «il y a toujours des discriminations, et la liberté d'aimer qui l'on veut, ainsi que la possibilité d'adoption ne sont pas respectées» souligne Christophe.

    La polémique déclenchée juste avant la Gay Pride, la semaine dernière, par l'Evêque de Bayonne, Mgr Aillet, ne fait que renforcer la détermination des militants, d'autant que le Maire de Biarritz, M. Borotra, a fermement soutenu et légitimé cette manifestation. (Voir JPB du 20-21 juin). «Pour nous la prise de position du Maire de Biarritz est une victoire, et les propos fermés de Mgr Aillet ne méritent pas qu'on lui donne de l'importance» a affirmé Christophe Stephany, rappelant aussi «qu'un grand nombre d'homosexuels sont de religion catholique».

    Face aux déclarations de l'Evêque, Batasuna dénonce ses propos «inscrits dans une logique réactionnaire défendue par le Vatican».

    Mariages symboliques

    Samedi, à Biarritz, des couples homosexuels se sont mariés symboliquement, soutenus par «les Soeurs de la Perpétuelle indulgence». Puis, un lâcher de 300 ballons blancs a eu lieu à la place Clémenceau en mémoire des victimes du sida, mais aussi aux suicides liés à l'intolérance et à la discrimination.

     

  • AU PAYS BASQUE EN 2009

    L’EVÊQUE DE BAYONNE DENONCE LA GAY PRIDE

    Communiqué de l’évêque

    L’organisation de la « Gay Pride 2009 » à Biarritz samedi 20 juin, ne peut que susciter mon indignation, comme elle suscite la réprobation de nombreuses familles et de nombreux habitants, quelles que soient leurs convictions religieuses.

    En effet, la participation à cette manifestation des « Sœurs de la perpétuelle indulgence », association notoirement connue pour son anticatholicisme et ses provocations blasphématoires , constitue un véritable outrage pour la foi catholique et pour la vie religieuse qui caractérisent si fortement l’âme, la culture et les traditions du Pays basque.

    L’Eglise entend défendre et promouvoir, en toutes circonstances, la famille fondée sur le mariage entre personnes de sexe différent ainsi que le droit de chaque enfant d’être élevé par un père et une mère.

    Elle récuse, par conséquent, les revendications tapageuses dont la « Gay Pride » se fait l’écho au nom d’une infime minorité de nos concitoyens, mais elle respecte éminemment les personnes homosexuelles et compatit avec sollicitude aux souffrances et aux difficultés qui sont si fréquemment les leurs.

    Elle proclame que tout homme est enfant de Dieu et que chacun est appelé à la conversion et à la sainteté."

    +Marc Aillet,

    évêque de Bayonne, Lescar et Oloron,

    le 18 juin 2009."

    Lettre de l’évêque au Maire de Biarritz

    Monsieur le maire,

    Ayant pris connaissance, par le biais de familles domiciliées à Biarritz, de la « Gay Pride » prévue prochainement, je viens vous faire part de ma profonde stupéfaction. Il s’agit une fois encore d’un outrage officiel fait à l’Eglise Catholique à en croire la présence annoncée des « Sœurs de la perpétuelle indulgence », association affichant avec virulence son anti-christianisme.

    Je n’ose imaginer la réaction des musulmans et des juifs si les symboles de leurs traditions religieuses étaient récupérés de la sorte…

    Les revendications tapageuses de groupes pour la plupart étrangers à la ville de Biarritz ne représentent pas, et de loin, la conviction profonde qui anime les personnes homosexuelles. Il suffit de lire tel ou tel témoignage pour comprendre à quel point celles-ci sont en souffrance.

    Outre le fait que la jeunesse, particulièrement les enfants, n’a pas besoin de voir affichées des revendications aussi agressives, une telle licence sexuelle exposée sur la voie publique ne peut avoir que des effets négatifs sur la moralité sociale et le bon sens de la majorité de nos concitoyens.

    Je tenais à vous communiquer en toute simplicité ces quelques réflexions. Recevez, Monsieur le Maire, l’assurance de ma prière et de mes sentiments dévoués dans le Christ et son Eglise.

  • A BIARRITZ EN 2009

    LETTRE OUVERTE DU MAIRE DE BIARRITZ A L’EVÊQUE

    Monseigneur,

    Je ne peux vous cacher que j’ai eu honte à la lecture de votre lettre du 18 juin. De toute évidence, vous ignorez les lois de la République. C’est dommage .En tant qu’homme politique, je ne me mêle jamais des affaires de l’Eglise et je vous conseille d’en faire autant, concernant les affaires de la Mairie. Pour le reste, nous n’avons pas la même conception de la liberté, notamment d’expression et de manifestation. Il s’agit pourtant d’un droit élémentaire dans tous les pays démocratiques.

    Je vous prie de croire, Monseigneur, à l’assurance de mes sentiments très distingués.

    Didier Borotra, maire de Biarritz.

  • EN FRANCE EN 2008

    Brochure-1-page-001.jpgPREMIERS PAS DE L’EDUCATION NATIONALE CONTRE L’HOMOPHOBIE

    Dans une interview au quotidien Libération du 25 juin 2008, le Ministre de l’Education nationale, Xavier Darcos dresse le constat  de « l'omerta  toujours présente » sur la question de l’homophobie en milieu scolaire et propose une série de mesures :

    «  J’ai décidé pour la première fois de mentionner explicitement dans la circulaire de rentrée 2008 la lutte contre l'homophobie »

    « j'ai décidé de rendre systématique à la rentrée l'affichage de la ligne Azur [pour ceux qui se posent des questions sur leur identité sexuelle, ndlr] dans les lycées, ce qui permettra aux adolescents, victimes de violences homophobes ou soucieux de s'informer, de trouver des interlocuteurs formés »

    « La brochure «Homophobie savoir et réagir» (jusqu'ici distribuée dans les rectorats) sera en outre disponible dans tous les établissements - dans les centres d'information et documentation, les infirmeries, les salles des profs. »

    Par ailleurs, une campagne d’information est annoncée  dans les universités et les grandes écoles à la rentrée. En revanche, aucune action spécifique n’est prévue au collège. Selon le ministre, avec les collégiens, « il faut être plus prudent, car il n’y a pas d’homogénéité », ce sont « des enfants et des adolescents ».

  • A BIARRITZ EN 2007

    LES ORGANISATEURS DE LA LESBIAN GAY PRIDE RACONTENT CETTE MARCHE 2007

     Nous avons vécu une belle journée : village associatif avec notamment les syndicats (UNSA, CGT et CFDT) des partis et des candidats aux élections (Modem, PS, MJS, LCR, PNV -parti basque majoritaire en en Guipuzkoa) et de nombreuses associations LGBT de la région, d’Euskadi et de SOS Homophobie qui était venue de Paris.

    Une bonne couverture presse : des articles très positifs dans le quotidien Sud Ouest le samedi, le dimanche et le lundi, la presse basque, la télé basque d’Euskadi et FR3 ainsi qu’une émission de sur France Bleu Pays Basque et une invitation aux infos de cette même radio. Les chaines musicales (RTL 2, EUROPE 2) ont annoncé la marche et NRJ a enregistré et diffusé 30 spots de pub gratuitement pour la manif et la soirée. Sud radio a réalisé aussi un reportage très positif.

    La police a annoncé 500 manifestants ; la CGT habituée aux manifs nous a dit qu’il y avait 700 à 800 manifestants.

  • FRANCE CETTE ANNEE LA

    2007, ANNEE ELECTORALE

    2007 est l’année des présidentielles. Et après l’épisode du mariage de Bègles en 2004 le sujet refait surface.

    Pour le FN  de Le Pen et le MPF de De Villiers , ce n'est même pas la peine d'en parler. C'est "non". Le MPF propose même que cet interdit soit constitutionnalisé. A l'opposé, Dominique Voynet (Verts) et Marie-George Buffet (PC) sont favorables au mariage homosexuel, à l'adoption d'enfants par des couples homosexuels et à leur accès à l'aide médicale à la procréation.

    Pour les principaux candidats( Sarkozy, Bayrou, Royal)  les positions divergent. Bayrou et Sarkozy souhaitent l'union civile, pas le mariage  de couples de même. Ce contrat donnerait les droits fiscaux et patrimoniaux du mariage. Ségolène Royal, candidate du PS,  qui a  longtemps été totalement hostile au mariage des homosexuels,  a changé d’avis et se dit désormais favorable  à une  modification des lois de bioéthique pour ouvrir l'assistance médicale à la procréation aux couples de femmes.

    Cette année électorale  le décor est donc planté: la gauche  s’engage sur l’extension du droit au mariage pour les couples de même sexe ; un peu moins unanimement sur l’homoparentalité et l’adoption. De son côté, la droite propose d’améliorer le Pacs en créant un contrat d’union civile qui, à l’image de celui créé en Grande-Bretagne, donnera tous les avantages du mariage sans en porter le nom. Tous sauf les droits liés à l’adoption.

  • LA PRIDE DANS LES MEDIAS

    UNE FIERTE EN MARCHE

    Journal du Pays Basque 15 juin 2006

    phi.jpgLa sixième édition de la Lesbian Gay Pride se donne rendez-vous samedi 17 à Biarritz.

    2007, année d’élections majeures. Cela n’a pas échappé aux organisateurs de la sixième Gay Pride de Biarritz. Dès lors, les 17 groupes réunis dans une inter Gay Pride ont décidé que le mot d’ordre commun serait "En 2007, votons pour l’égalité". Philippe Lacoste, président de la Lesbian Gay Pride de Biarritz précise ainsi que "cette manifestation, qui est la dernière avant les échéances électorales de 2007, veut interpeller les candidats et les partis politiques pour qu’ils s’engagent à combler le retard d’égalité entre les citoyens : au regard du Code Civil, les homosexuel-les-s restent en effet des citoyens de seconde classe, toujours privé-e-s de nombreux droits fondamentaux comme le mariage, l’adoption, etc."

    Cette année les partis politiques représentés au Parlement et les confédérations syndicales ont été invités à participer à "la Marche des fiertés". Elu fin avril à la tête de l’association Philippe Lacoste, précise qu’aujourd’hui "l’homosexualité est toujours quelque chose de caché, on n’en parle pas à sa famille,... et c’est contre ça qu’est née la gay pride; être fier, c’est ne plus avoir honte, et vivre normalement c’est ne plus avoir à mentir".

    Au fil des ans, cette manifestation n’a-t-elle pas pris des allures de fête qui s’adresse aux tiroirs-caisses des boîtes de nuit? Philippe Lacoste suppose que "ce sont peut-être les discothèques concurrentes" qui promeuvent cette lecture... Cet instituteur de 46 ans résidant dans le sud des Landes analyse la présence le côté strass et paillettes de ces défilés comme moyen d’attirer les médias "par qui on peut faire passer notre message revendicatif". Il a bien conscience que "dans la communauté gay, des centaines de gens ne se reconnaissent pas dans cette image, avec des travestis, etc., mais quand on regarde certaines fêtes sportives, comme le rugby, avec des déguisements, c’est la même chose".

    Pour parvenir à cette égalité tant revendiquée, l’association plaide en faveur de l’échelon légal: "faire avancer les choses, ça passe par la loi, même si cela ne résout pas tout, ça aide". Là aussi Philippe Lacoste ne masque pas les sensibilités différentes qui peuvent exister: "nous ne sommes pas tous pour le mariage, mais nous sommes pour que l’on ait les mêmes droits". Et de trouver aberrant "qu’à 15 km on n’a pas les mêmes lois ni les mêmes droits", concernant le mariage, ou l’adoption.

    Y’a pas que la Gay Pride

    L’activité de l’association qui compte une quarantaine d’adhérents sur la Côte basque et dans le sud des Landes ne se limite pas à l’organisation de la Gay Pride les troisièmes samedis de juin. Philippe Lacoste présente la volonté "d’aller vers les gens", notamment "pour toucher des habitants du Pays Basque intérieur", en étant présent dans des forums ou des festivals comme Euskal Herria Zuzenean. "Plus c’est petit plus c’est difficile de se montrer et de s’affirmer" explique le président de la LGP en parlant de Biarritz par rapport à Bordeaux, ou de la côte par rapport à l’intérieur.

    La LGP de Biarritz dont l’équipe vient d’être renouvelée, avec le départ d’Hélène Polliart de la présidence, et la mise en place d’un nouveau bureau en avril. Le travail de fond demeure. Notamment celui de la prévention du Sida par un partenariat avec l’association Aides: "on fait de la prévention dans les lieux gays, en mutualisant nos efforts avec Aides".

    Il y a aussi d’autres moments de convivialité que la Gay Pride ou la boîte de nuit. Jusque-là, un sous-groupe de la LGP prenait en charge l’organisation de balades et randonnées. Désormais, c’est une nouvelle association, Les basco-baroudeurs qui propose ce genre d’activité. On se souviendra que l’activité montagnarde fut historiquement investie par les défenseurs de cultures périphérisées que l’on songe aux mouvements basque ou catalan depuis le XIXe jusqu’à nos jours.

    24h de fête et de manifestations

    Le programme de la journée du samedi 17 juin de la Lesbian et Gay Pride débute à partir de 12h00 par un Pique-nique, et l’installation d’un village associatif sur l’esplanade du Phare de Biarritz. Puis à 16h00 ce sera l’ouverture de la "Marche des fiertés 2006" sur le thème revendicatif de l’Egalité pour sillonner les rues de la ville. Une douzaine d’associations sont attendues comme l’AGLH (Association de gays et lesbiennes handicapés), Aides, Contact (parents ayant découvert que leur enfant était homo, pour aider d’autres parents), EHGAM et Gehitu du Pays Basque sud, G2L (Mt-de-Marsan), Entre nous (Mimizan), Wake Up (étudiants de Bordeaux), Ecce Homo (Lot-et-Garonne), LGP Bordeaux, Homosocialité (randonneurs de Bordeaux), Mutatis Mutandis (transsexuels et transgenres). La manifestation se déplace ensuite pour des aspects encore plus festifs vers St-Jean-de-Luz avec à partir de 23h30 la "Nuit de la Gay Pride" à la discothèque Mata Hari. Enfin pour les plus vaillant(e)s, un after est organisé à nouveau à Biarritz, à partir de 5h au bar-lounge le Maharadja.

    15 juin 2006.jpg

    SO 16 juin 2006.jpgsource: Sud Ouest 15 juin 2006

  • FRANCE CETTE ANNEE LA

    UN ETE MEURTRIER

    Le 21 juillet 2006, dans un parc de Vitry-sur-Seine, Bruno Wiel, 28 ans est  passé à tabac, et laissé pour mort dans un parc de Vitry-sur-Seine (Val-de-Marne). Retrouvé plus de vingt-quatre heures après son agression, nu, recroquevillé et gémissant, il  passe plusieurs semaines dans le coma et près de sept mois à l'hôpital. Bien d’autres agressions ont lieu cet été là comme dans les Landes à Parentis-en-Born où un homme d'une soixantaine d'années meurt des suites d’ une violente agression à caractère homophobe commise par un de ses voisins.

  • DANS LE MONDE EN 2006

    Ouganda.jpg

    AFRIQUE, UN CONTINENT HOMOPHOBE ?

    En janvier 2006, au Cameroun des tabloïds  publient des listes de personnalités publiques présumées homosexuelles . Cet événement met l’homosexualité sur la place publique. La quasi-totalité des journaux du Cameroun ont soutenu ces publications dans leur démarche. L'avocate Alice Nkom compte par contre parmi les rares personnalités à s'être investie pour défendre les personnes accusées d'actes homosexuels.

     En Août c’est le tour de l’Ouganda où un autre tabloïd publie « une liste exclusive d’hommes qui aiment prendre les hommes par derrière » ; identité adresses et parfois photos sont publiés au  lendemain de la promulgation d'une loi durcissant la répression de l'homosexualité dans ce pays d'Afrique de l'Est. Amnesty International dénonce cette situation en rapportant « que les personnes nommées ont souffert de harcèlement et ont été ostracisés par leurs collègues et leur famille » Certains auraient déjà fui le pays.

    Au Ghana le président de l’église de Pentecôte (courant chrétien évangélique) appelle les gays et les lesbiennes à se repentir  et regrette que « partout dans le monde les homosexuels sortent du placard ». « L’homosexualité est une offense à dieu » punie par la Bible  qui considère que c’est « une abomination » dont les auteurs « devront être mis à mort ». dans tous les cas nombre de religieux soufflent sur les braises de l’homophobie populaire et politique.

    L'Afrique du Sud fait figure d'exception sur le continent en devenant  en novembre 2006 le premier pays africain à adopter une législation autorisant le mariage pour les couples de même sexe et l’adoption. Mais le pays  n'est cependant  pas exempt de violences : les viols de « redressement » contre les lesbiennes continuent à être régulièrement dénoncés.